PRÉCÉDENT

L’Apéritif, 16 mai 1886

SUIVANT

URL invalide

L’Apéritif
16 mai 1886


Extrait du journal

APRÈS UN AN Il ne l’aime plus, et déjà veuve à vingt ans, Elle reste à pleurer, seule, hélas ! toujours seule I Et son visage a la gravité d’une aïeule. Lentement, les chagrins ont fané le printemps Qui souriait jadis, rose et frais, sur sa joue, Et près de la fenêtre, assise tout le jour, Ou bien elle suit des yeux quelque Jenfant qui joue Dans la rue, ou songeant à ses rêves d’amour, Pâles illusions qui pans l’azur s’effacent, Elle regarde au ciel les nuages qui passent....
Apéritif

À propos

Données de classification
  • moissac
  • bréville
  • foie
  • une république
  • m. r.