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L’Assemblée nationale, 1 mai 1855

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L’Assemblée nationale
1 mai 1855


Extrait du journal

La session du Sénat a été close hier. Ainsi qu’il est d’usage, les sénateurs devaient être admis au jourd’hui à prendre congé de S t Majesté. A midi. Leurs Majestés, précédées et suivies des grands officiers et dames de leurs Maisons, sont entrées dans le salon Blanc, où se trouvaient les ministres, le président du conseil d’Etat et les mem bres du Sénat. S. Exc. le président du Sénat a adressé à l’Empereur les paroles suivantes : Sire, Une tentative homicide a essayé de répondre aux acclamations de Londres et au légitime orgueil que la France en a ressenti. Mais la main protectrice de Dieu est encore plus visible que celle de ce fanatique étranger dont les projets ont été confondus. Bénissons. Sire, 1 admirable logique qui préside aux décrets de la Providence. Elle a voulu que votre trône s'èlemi comme un rempart entre la France et les révolutions. Elle veut, par suite, que les factions ne puissent vous empêcher d’accomplir la grande mission d’où dépendent les destinées de l’Europe et l’avenir de la civilisation. Nous unissons nos sentiments à ceux de l’Impéra trice. Il n’y a pas un cœur français qui n’ait palpité comme le sien. L’Empereur a répondu : * Je remercie le Sénat des sentiments qu’il vient de m’exprimer. Je ne crains rien des tentatives des assassins. Il est des existences qui sont les instruments de h décrets de la Providence. Tant que je n’aurai pas accompli ma mission, je ne cours aucun danger. Ces parole ont été suivies des cris de Vive t’Empe reur 1 t ire Cimpèratrv c ! Leurs Majestés se sont ensuite dirigées vers la cha pelle, où elles ont entendu la messe. H. A. 1. le prince Jérôme y a assisté; les ministres et les sénateurs ont pris place dans les travées qui leur avaient été préparées. A une heure. Leurs Majestés sont rentrées dans leurs appartements....

À propos

La Gazette de France refusant de publier l’adoption de la deuxième République à la suite des Journées de février, Adrien Lavalette fonde son propre journal une semaine plus tard, le 1er mars 1848. En quelques semaines, L’Assemblée nationale devient alors la voix la plus forte du camp révolutionnaire. Suspendu plusieurs fois, le journal est contraint de changer de nom. Il devient Le Spectateur en 1857, mais est interdit dès l’année suivante à la suite de l’attentat d’Orsini.

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