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L’Assemblée nationale, 6 avril 1853

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L’Assemblée nationale
6 avril 1853


Extrait du journal

Plusieurs journaux publient aujourd’hui une correspondance particulière de Turin, d’après laquelle le cabinet de Vienne aurait pris des ré sout ions nouvelles en ce qui touche le royaume lombardo-véîiitien. Ces mesures seraient la sub stitution de l’autorité civile au pouvoir militaire, l’amnistie entière aux réfugiés, et enfin le rem placement du feld-maréclial Uadetzki, qui serait mis à la retraite avec le titre de Prince do l’Em pire. La même correspondance annonçait que l’empereur d’Autriche aurait nommé un de ses frères vice-roi de la Lombardie. Nous n’avons pas publié ces nouvelles, parce nous savions qu’elles n’avaient aucun fonde ment. Il n’est pas vrai non plus que le dissentiment qui s’est ébtvé entre le Piémont et f Autriche, pour la saisie des biens des réfugiés naturalisés sardes, ait été heureusement terminé par suite (l<. l’intervention de la France et de l’Angleterre. Nous croyons savoir, au contraire, que le gou vernement autrichien n’a voulu admettre aucune négociation touchant cette affaire, et qu’il a dé cliné purement et simplement l’intervention de l’Angleterre. Quant A la France, rien ne nous fait croire qu’elle se soit mêlée de cette affaire, qui ne saurait avoir aucune suit*.*. Nous avons dit dans un précédent article l’intérêt que nous inspiraient les familles frappées par les décrets de séquestration qui ont saisi la révolte de Milan du mois de février dernier. On pouvait craindre qu’une me sure générale, prise au seul point de vue de la raison d’Etat, n’entraînât beaucoup de malheurs non mérités. Nous apprenons avec plaisir que le gouvernement autrichien n’a pris cette me sure de la séquestration que provisoirement, et pour laisser le temps aux tribunaux d’examiner les charges et les inculpations qui pèsent sur un...

À propos

La Gazette de France refusant de publier l’adoption de la deuxième République à la suite des Journées de février, Adrien Lavalette fonde son propre journal une semaine plus tard, le 1er mars 1848. En quelques semaines, L’Assemblée nationale devient alors la voix la plus forte du camp révolutionnaire. Suspendu plusieurs fois, le journal est contraint de changer de nom. Il devient Le Spectateur en 1857, mais est interdit dès l’année suivante à la suite de l’attentat d’Orsini.

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