Extrait du journal

. 5 mai. Un grand écrivain, M. do Balzac, racontait un jour qu’il ne pouvait faire un pas dans les rues de Paris sans rencontrer un roman. — Le font est de les reconnaître, disait-il. — Après quoi il teste encore à les écrire, ajouta son interlocuteur. Le mot du grr.nd romancier est plus vrai qu’on ce le croit généralement. Los volumes les plus tristes et les plus gais, les histoires les plus drama tiques, les vaudevilles les plus extravagants, et les contes les plus bizarres, courent la ville sous le pa letot du Parisien et la robe k sept volants de la Pa risienne. Seulement le volume est fermé, l’histoire est muette. Mais sous le$ plis du châle et du man teau qui passent sur l’asphalte, que de récits pleins de larmes et de sourires ! L’idéal vit du réel. Promenez vous»au hasard, par uu jour de beau soleil ou par un soir de clair de lune, et vous serez étonné de la quantité de chapitres de romans et de scène de comédies que vous toucherez du coude. LLles ne sont qu’esquissées, mais l’esquisse est visible. En voulez vous quelques-unes prises entre mille? Suivez nous dans le dédale des rues, et vous n au rez qu’à choisir. Connaissez vous la Daine aux Chapeaux ? File b a pas été mise au théâtre celle-là, mais elle se promène en calèche, presque tous les jours, aux Champs • Ely.-é<*s ou au bois de Boulogne....