Extrait du journal

I.u WImite. Au pied d’un splendide escalier était réunie une troupe de vieux mendiants, tenant à la main de larges placets, et se querellant entre eux d’une façon qui aurait pu devenir fort désagréable, s’ils n avaient été réprimés par le suisse, armé de sa longue canne. L accordeur s’élança sur le tapis de l'escalier. Le superbe personnage en livrée le laissait passer comme un chien, ne daignant pas s'occuper d’un homme de si peu d’importance. Mais il arrêta 8dm lz : — Au nom de qui venez-vous ici ? lui demandat-il. Avez-vous une lettre? La princesse ne reçoit poiut de mendiants sans recommandation. Les yeux de Charles flamboyaient. Je désire, répondit-il, voir la princesse que je connais depuis longtemps, et à laquelle je ne me présente pas comme un mendiant. Annôncezlui Charles Schulz, pianiste de Vienne. Le concierge le regarda d'un air incrédule ; puis, pourtant, monta 1 escalier. Une demi-heure après, il revint inviter Scliulz à entrer. La princesse était assise prés de lu cheminée, dans une chambre tendue en étoffe bleue. Devant elle était une table rouverte de papiers et de di vers ouvrages philanthropiques. Voir YAmmblee nationale des 2, 3 et 8 avril....