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L’Assemblée nationale, 20 mai 1855

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L’Assemblée nationale
20 mai 1855


Extrait du journal

Télégraphie privée. Marseille, samedi, 19 mai. Le paquebot des messageries impériales, le Car mel, vient d’arriver apportant des nouvelles de Constantinople du 10 mai. Le beau-fi ère du Sultan, Meliamet-Ali Pacha, qui avait été exilé, est revenu à Constantinople. L’expédition projetée contre Kertch et qui avait reçu un commencement d’exécution a été abandon née par ordre du gouvernement. Les troupes qui avaient été embarquées à bord des navires ont été débarquées à Kamiesch, le 7 mai. Les nouvelles de Crimée parlent d’un engage ment très-vif dans la journée du 8. Un supplément de la Presse d'Orient reproduit des on dit, relativement à un combat acharné sur les hauteurs de Balaclava entre une division russe et un corps de Turcs et d’Egyptiens. Les Ottomans auraient tenu les Russes eu échec pendant onze heures; l’arrivée de quelques régiments alliés au rait fait p endre aux Russes le parti de la retraite. Les secousses de tremblements de terre ont cessé à Brousse. Vienne, vendredi, 13 mai. Les journaux de ce matin disent qu’ils ne savent rien sur le parti que prendra l’Autriche. Notre bourse était assez ferme ; toutes les valeurs étaient demandées. Les 5 Op) métalliques ont monté de 79 3[8 à 80; les 4 1^2, de 69 1$ à 6 ) 3(4 ; les actions de la Ban que, de 985 à 986; les actions du Nord, de 185 à 186 1x4. Les lots autrichiens ont fait aujourd’hui 101. L’emprunt national a été coté à 84 3|8. Les chemins de fer autrichiens ont monté de 2 fl , de 305 à 307. Le change sur Londres abaissé de 1231 à 1238 ; celui sur Augsbourg, de 128 J [2 à 128 Ij4 ; celui sur Paris est resté stationnaire à 149. Agence de M Lejoüvei...

À propos

La Gazette de France refusant de publier l’adoption de la deuxième République à la suite des Journées de février, Adrien Lavalette fonde son propre journal une semaine plus tard, le 1er mars 1848. En quelques semaines, L’Assemblée nationale devient alors la voix la plus forte du camp révolutionnaire. Suspendu plusieurs fois, le journal est contraint de changer de nom. Il devient Le Spectateur en 1857, mais est interdit dès l’année suivante à la suite de l’attentat d’Orsini.

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