Extrait du journal

rectification des frontières de la Bessarabie, et élève de nouvelles prétentions sans fondement, dont le Times a suffisamment caractérisé la ten dance. Si la presse française était véridique dans cette affaire, elle reconnaîtrait que l’Autriche, la France et l’Angleterre ont, au même degré, fait de cette délimitation une condition de la paix telle que si elle avait été repoussée, il n’y aurait pas eu de négociation et que la guerre eût continué. Il résulte donc du fait que l’accomplissement d'une condition essentielle de la paix, concernant pré cisément les Principautés danubiennes, est retardé par la Russie seule, que les autres Puissances doi vent conserver dans ces pays une attitude prou vant à la Russie qu’elle ne saurait se soustraire à l’accomplissement de cette condition. Voilà pour quoi les Autrichiens et les Turcs restent dans les Principautés, et pourquoi une flotte anglaise croise encore dans le Pont-Euxin. Ces trois circonstances sont étroitement unies et découlent d’un même et légitime motif. Que la Russie accomplisse l’article 20 de la paix de Paris, et les Autrichiens rentreront immédiatement dans leur patrie, ce que ces troupes et b gouvernement impérial désirent voir se réaliser le plus tôt possible....