Extrait du journal

réel que subissait Leicester, l’homme d’Angleteire et d’Irlande qu’il abhorrait le plus.* — Monsieur l’ambassadeur, reprit Elisabeth tau dis qu’Arthur sortait triomphant, yotre comparai son des deux amours, l’amour qui conquiert et s’ou blie le soir de la victoire, et l’amour ignoré, timide, ardent et respectueux à la fois qui refuse de triom pher me plaît fort ; mais cette belle théorie pêche essentiellement par la base, l’homme qui ressentirait un amour pareil, le second, bien entendu, n’existe pas. — Votre Majesté pourrait bien, en de moment, justifier le proverbe que « Dieu seul est infaillible.» — C’est-à-dire que je me trompe ? — Hélas ! — Auriez-vous connu par hasard cet idéal des amants? — Peut-être... % — Oh ! dans ce cas, je tiendrais fort à me le voir présenter. « — Rien n'est plus facile, Madame, si Votre Ma jesté me veut octroyer pleine liberté et un délai de vingt-quatre heures. — J’accorde tout. Me diriez-vous son nom par avance? — Non, dit résolument Bavolet; je veux jouer le rôle de protecteur mystérieux. — Et, fit la Reine, où et comment me le présen terez vous? — Votre Majesté, m’a-t-on dit à mon arrivée à Londres, doit visiter dimanche prochain un de ses...