Extrait du journal
• enjoint à notre plénipotentiaire de se retirer » plutôt que de fournir, par sa présence, quel• que prétexte à la discussion de cette ques tion. » L’affaire de Neuchâtel prend une tournure plus pacifique. Nous recevons, par le télégraphe de Berlin, des nouvelles de Berne d’hier ven dredi. La Diète a reçu de l’Empereur des Français une proposition d’arrangement. Ce pendant on signale la continuation de tous les préparatifs militaires. » La Gazette nationale suisse assure, en outre, que la Confédération n’a pas lieu d’être inquiète pour l’argent qui lui serait nécessaire. Elle a, à entendre ce journal, du crédit, et beaucoup de crédit. Il y a quelques semaines déjà, des banquiers de Paris ont demandé si, dans le cas de complications, il n’v aurait pas moyen de placer de l’argent en Suisse. Depuis lors, plu sieurs banquiers sont arrivés à Berne pour faire des offres dans le cas d’un emprunt, et le conseil fédéral a convoqué plusieurs finan ciers, afin de préparer, sous ce rapport aussi, les mesures nécessaires ut de les soumettre à l’Assemblée Fédérale. On écrit de Stockholm, 18 décembre, que les quatre ordres viennent d'adopter deux pro jets de lois qui constituent une amélioration réelle du système représentatif de la Suède. Jusqu’ici, les représentants de la bourgeoisie à la Diète ne pouvaient être pris que parmi les maîtres appartenant aux différentes corporations de commerçants ou d'artisans. A l’avenir, tout propriétaire d’un immeuble urbain, et tout exploitant d’une industrie quelconque dans les villes, seront admis à élire et à être élus. Cette disposition tend à augmenter V importance de l’ordre des bourgeois. Aujourd'hui, les quatre ordres discutent et votent séparément les lois, sans moyens de s’entendre, de s’éclairer réciproquement en se communiquant leurs raisons pour ou contre. Il résulte de cet état de choses des lenteurs et d^s contradictions regrettables. La Diète vient de décider que désormais il serait loisible aux ordres d-* se réunir pour discuter en commun, la votation devant d’ailleurs continuer à se faire séparément dans chacune des quatre chambres. — Am. Bel lier....
À propos
La Gazette de France refusant de publier l’adoption de la deuxième République à la suite des Journées de février, Adrien Lavalette fonde son propre journal une semaine plus tard, le 1er mars 1848. En quelques semaines, L’Assemblée nationale devient alors la voix la plus forte du camp révolutionnaire. Suspendu plusieurs fois, le journal est contraint de changer de nom. Il devient Le Spectateur en 1857, mais est interdit dès l’année suivante à la suite de l’attentat d’Orsini.
En savoir plus Données de classification - pierce
- convine
- buchanan
- william
- thackeray
- vatel
- bigot
- de marizy
- pontmartin
- pierre
- londres
- berne
- russie
- naples
- suisse
- angleterre
- turquie
- pierce
- autriche
- paris
- m. f.
- café de paris
- bouffes-parisiens
- banque de france
- bt
- sénat
- la république
- m. a.
- parti libéral
- l'assemblée