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L’Assemblée nationale, 30 octobre 1857

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L’Assemblée nationale
30 octobre 1857


Extrait du journal

rateurs de Belgrade recevaient de Bucharest, où se trouve en ce moment le prince Milo^h Obrcnowitch des instructions et de l’argent (t). L’origine au tri. bien ne de ces nouvelles des tinées évidemment à ruiner de plus en plus la cause de l’union des provinces Moldo-vaiaques, doit les rendre suspectes. Il est impossible ce pendant quelles ne produisent pas un certain effet en Europe, et en voyant figurer dans le divan de Valachie les hommes de 1848, bien des gens se diront que si elles ne sont pas vraies, elles sont au moins assez vraisemblables. Le Nouvelliste de Hambourg complète celle qui lui appartient, en déclarant que la Porte, en réponse à la communication de l’internonce autrichien, a exprimé ses regrets et < promis » de prendre les mesures nécessaires pour met* tre fin à ces désordres. » La Gazette piémontaise nous apporte les dé crets qui dissolvent la Chambre des députés sardes et fixe les élections au 15 novembre. Le premier est précédé d’un rapport au Roi où se trouve l’éloge de la Chambre dissoute, et qui motive principalement la mesure de la dissolution par l’impossiblité où elle eût été d’examiner et de voter, en une seule session, les importantes réformes intérieures méditées et préparées par le gouvernement. Il a semblé qu’il valait mieux en saisir une législature qui eût devant elle tout le temps de les étudier et de les mener à bonne fin. Quant à la question constitutionnelle de sa voir si une chambre élue pour cinq ans, aux termes du Statut, n’a pas épuisé son mandat quand elle a voté cinq budgets, en moins de cinq années, et si elle peut en voter, un sixième, question soulevée par plusieurs journaux piémontais, elle est écartée et non résolue par le décret de dissolution. Le gouvernement a jugé inutile de s’engager sur ce terrain.— Am. Pci lier....

À propos

La Gazette de France refusant de publier l’adoption de la deuxième République à la suite des Journées de février, Adrien Lavalette fonde son propre journal une semaine plus tard, le 1er mars 1848. En quelques semaines, L’Assemblée nationale devient alors la voix la plus forte du camp révolutionnaire. Suspendu plusieurs fois, le journal est contraint de changer de nom. Il devient Le Spectateur en 1857, mais est interdit dès l’année suivante à la suite de l’attentat d’Orsini.

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