Extrait du journal
Le bruit lait depuis quelque temps a propos des affaires d’Italie, paraît vouloir se calmer un peu. S’il faut en croire un des correspondants parisiens de Y Indépendance belge, la France et l’Angleterre se seraient mises d’accord pour se borner à présenter au gouvernement pontifical un mémorandum conçu dans les termes les plus modérés. L’Autriche, sans signer le mémoran dum, en approuverait la présentation. Un article du Morning-Posl, que nous reproduisons [plus loin en entier, vient, jusqu’à un certain point, à l’appui de ce que nous rapportons ici ; le ton de col article indique au moins que le cabinet anglais est disposé à beaucoup modifier la poli tique qu’il annonçait vouloir adopter à l’égard de l’Italie. Nous n’avons pas encore reçu le texte de rarticle publié par la Correspondance autri chienne, sur l’occupation des Principautés, et dont nous parlions hier. Mais nous devons croire qu’il a été mal interprété par le télégra phe, car un ordre du jour, adressé par l’Empe reur d’Autriche aux troupes d’occupation des Principautés, loin de parler de la prolongation de cette occupation, la présente, au contraire, comme étant arrivée à son terme. Voici cet ordre du jour : L’occupation des Principautés du Danube a fourni aux troupes qui y ont été envoyées l’occasion de donner des preuves de constance et d’abnégation dans ces pays dévastés peu de temps auparavant par le fléau de la guerre. Au milieu de circonstances difficiles et d’obstacles de tous genres, elles ont avantageusement fait leurs preuves et conservé de la manière la plus satisfaisante l’esprit militaire qui réside en elles et leur excellent état matériel. Au moment où ce corps d’armée quitte les Princi pautés, je sens donc le besoin d’exprimer ma satis faction aux généraux, aux officiers et à tous les soldats. Vienne, 20 mai 1856. François-Joseph. Nous attendons à chaque instant la nouvelle de l’arrivée de l’empereur Alexandre à Berlin. Deux versions circulent à Berlin au sujet du \o\uge impérial. Les uns prétendent que le roi I lédéric*Guillaume comptait se rendre à Mos cou pour assister au sacre de l’Empereur, mais que celui-ci, par déférence pour son oncle, a voulu prévenir sa visite ; d’autres, allant plus loin dans leurs conjectures, assurent qu’il s’agit, dès à présent, d’une espèce de pro...
À propos
La Gazette de France refusant de publier l’adoption de la deuxième République à la suite des Journées de février, Adrien Lavalette fonde son propre journal une semaine plus tard, le 1er mars 1848. En quelques semaines, L’Assemblée nationale devient alors la voix la plus forte du camp révolutionnaire. Suspendu plusieurs fois, le journal est contraint de changer de nom. Il devient Le Spectateur en 1857, mais est interdit dès l’année suivante à la suite de l’attentat d’Orsini.
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