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L'Atelier, 5 février 1944

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L'Atelier
5 février 1944


Extrait du journal

Jamais encore le Fuhrer n'avait aussi nettement mis l'Europe au centre même de ses préoccupations. Il ne s'agit plus de discuter pour savoir si en 1939 l'Allemagne est entré® dans la guerre en se proposant de faire une nouvelle Europe II s'agit de constater que dans la lutte les dirigeants allemands ont pris conscience de la mission européenne dont l'évolution du conflit, notamment a partit d* 1941 les chargeait. Il n'est pas moins important de remarquer en quels termes le Chancelier justifie cette mission. Il parle d'une « famille des peuples européens ». et il définit l'Allemagne comme la < nation la plus puissante » d'Europe. Rien la par conséquent qui puisse faire craindre l'hégémonie du vainqueur sur les vaincus, du peuple élu sur des peuples esclaves. Au contraire, la reconnais• once de la solidarité des peuples européens, de leur com tuyaute de civilisation, et la pure et simple constatation da fuit indiscutable de la force allemande, et donc de son droit la führung européenne....
L'Atelier (1940-1944)

À propos

L’Atelier est un hebdomadaire proche de la gauche néo-socialiste et cégétiste ayant paru entre 1940 et 1944. La rédaction est proche de celle de La France au travail : Gabriel Lafaye, directeur de L’Atelier et Georges Dumoulin, membre du comité de rédaction, ont participé aux deux publications. Francis Delaisi et Georges Albertini y ont également collaboré. Outre la section actualité, la publication contient des pages dédiées aux arts, à la littérature et à l’économie.

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