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L'Atelier, 17 juin 1944

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L'Atelier
17 juin 1944


Extrait du journal

tient dans la supériorité vole des flottes alpes : permet de réussir n’importe où un débarquement Mais les cuirasses n’ont dans lion, leurs leur risques, ce qui peut avoir, ultérieurement d ’ impôt tantes conséquences. La seconde raiiun est la supériorité aérienne des envahisseurs, qui leur a permis de constituer un véritable dôme de feu au-dessus des zones choisies pour le débarquement. Mais les progrès chaque jour sensibles de la chasse allemande, et qui vont se renforcer encore dans quelques mois réduiront bientôt la marge de cette supériorité. Une troisième raison enfin explique jusqu’au choix de la basse Normandie comme lieu de l'invasion Dans cette région où manquent les rands ports, l'artillerie lourde allemande était certainement moins importante qu’ailleurs, ce qui rendait plus facile l’approche des unités lourdes de la marine. On ne saurait donc tirer du succès initial dans \ cette région plus do conséquences qu'il n'en comporte quant au mur do l'Atlantique, et on le voit bien quand on considère le rôle essentiel qu’a joué le point d'appui de Saint Mari *...
L'Atelier (1940-1944)

À propos

L’Atelier est un hebdomadaire proche de la gauche néo-socialiste et cégétiste ayant paru entre 1940 et 1944. La rédaction est proche de celle de La France au travail : Gabriel Lafaye, directeur de L’Atelier et Georges Dumoulin, membre du comité de rédaction, ont participé aux deux publications. Francis Delaisi et Georges Albertini y ont également collaboré. Outre la section actualité, la publication contient des pages dédiées aux arts, à la littérature et à l’économie.

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