Extrait du journal

Avant le fameux discours présidentiel de Dijon, il était possible que, sous la pression des pétitions que les agents, à tous degrés, du pouvoir exécutif, provoquent dans les départements, une majorité assez ïiu|x>sanlc sc déclarât dans I*Assemblée législative, en faveur de la révision ; mais depuis que M. Louis-Napoléon Buonaparte a accusé la coalition monarchique qui constitue la majorité, d’avoir secondé son gouvernement dans toutes les mesures de répression et de lui avoir refusé son concours dans tontes les mesures qu’il avait proposées dans l'intérêt du peuple, un revirement subit s’est opéré dans l’Assemblée, revirement qui s’est traduit en discours virulents et en chiffres plus éloquents encore à propos de la nomination des coimnissaiies appelés à examiner les propositions relatives à la révision de la Constitution....