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L’Aube, 2 mai 1947

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L’Aube
2 mai 1947


Extrait du journal

POUR QUE L’ÉTAT NE RESTE PAS SANS CHEF., M. Vincent Auriol brûle les étapes de son retour ...et M. Herriot est arraché de son lit Lorsque les premiers symptômes d’une crise apparurent mercredi, on réalisa dans quelle curieuse situation nous nous trouvions : aucun des hauts personnages de l’Etat n’était à Paris ; ni M. Vincent Auriol, président de la République ; ni M. Herriot, président de l’Assemblée II eût fallu recourir au premier vice-président de l’Assemblée — qui est d’ailleurs M. Duclos — mais c’était là une innovation que l’on préférait éviter. Où était donc le président de la République T IT était en route, parti ce mercredi de Niamey... Mais, comble de malheur, son appareil...

À propos

L’Aube est fondée en 1932 par Francisque Gay et Gaston Tessier. Ce journal d’opinion, d’obédience catholique et de gauche, a d’abord beaucoup de mal à rallier les catholiques démocrates du pays à cause de son positionnement pas vraiment clair entre socialisme et Église. Il arrive néanmoins à fidéliser un lectorat restreint. Pacifiste et favorable à la politique de Locarno, L’Aube fut souvent violemment attaquée par la droite catholique ainsi que par l’extrême droite, notamment L’Action française.

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