Extrait du journal

La psychose de hausse créée par de faux bruits doit cesser TOUS LES APAISEMENTS ONT ÉTÉ FORMELLEMENT DONNÉS Insidieuse depuis le début de janvier : un franc ici, deux francs là, cinquante centimes ailleurs (au stade de gros), la hausse, qui se mani festait sur le champ des produits alimentaires, a pris brusquement une extension qui l’apparente à un raz de marée. En huit jours, certains prix ont passé du simple au double ; il faut aujourd’hui 150 francs pour composer le repas de 100 francs fin janvier. Le consommateur accuse le détaillant, celui-ci accuse le grossiste, et l’on remonte ainsi du producteur au gouvernement...