Extrait du journal

sa carence et/de son inefficacité. Notre ministre des Affaires étrangères revient peut-être sans promesses chiffrées, mais non sans promesses ni certitudes. — Les Américains, a-t-il dit, ont bien compris la nécessité d’aider la France. A New-York on pense, en ef fet, que cette aide est en bonne voie. Le 15 octobre, nous devions suspendre nos importations. Or on dit, dans les milieux français, qu’elles seront doublées. Il est plus important de savoir maintenant que le gouvernement américain veut nous aider que de connaître les moyens qu'il trouvera pour « légaliser » son aide. Fidèle à sa vieille politique du « oui c'est oui, non c'est non », Bidault n'a pas voulu proclamer que c’était oui parce que ce n'est pas encore tout à fait oui. Mais depuis longtemps, ce n’est plus non. Pour comprendre les difficultés qu'il a fallu surmonter, il faut se souvenir de la situation de la...