Extrait du journal

La fin du CONGRÈS RADICAL a été dominée par les problèmes extérieurs (De notre envoyé spécial à Deauville) Le congrès radical de Deauville s'est mieux terminé qu’il n'avait commencé. Lors des premières séances, il restait comme un relent des criailleries de Toulouse. Peu à peu, le ton a été donné par les leaders qui, d’une part, ont le souci de présenter, lors des prochaines élections, un pro gramme cohérent.’ et. d’autre part, en conséquence de la gravité de l'avertissement qu'a été le fran chissement du 38^ parallèle par les troupes d'un pays satellite de l’U.R.S.S. Les assises radicales ont été les premières à se tenir après l’agres sion de Corée et après les revers initiaux de l'armée des Nations Unies. Du coup, tout le congrès a été axé sur la politique de défense nationale. C'est d’elle qu'il a été question d’abord, samedi matin, dans le rapport de M. Devinât sur i‘outre-mer, rapport très étudié, et dans celui de M. Bastid, sur la politique étrangère. Et ensuite la défense nationale proprement dite était à l’ordre du jour avec le rap port également fort sérieux de M. Rotinat. M. Daladier lui-même (que M. Herriot devait nommer un peu plus tard dans son grand discours. (Lire la suite en 4* page.)...