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L’Aube, 20 juillet 1946

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L’Aube
20 juillet 1946


Extrait du journal

dans les bureaux des brigades spé ciales. A la question du président : « L’accusé a-t-il brûlé des papiers importants peu avant la libération », l’inspecteur répond affirmativement. Parmi les témoins qui se succè dent encore figure M. Labeyrie. maire de Versailles. Son fils avait été arrêté en août 1944. pour avoir abattu un chef milicien. Bussière promit au père que le jeune homme ne serait pas livré aux Allemands. Il fut effectivement délivré, mais non sans avoir été torturé, contrai rement aux affirmations de l’expréfet de police. Un ancien commissaire division naire. Saint-Roire, tentera de mini miser le rôle de son ancien patron en prétextant que des instructions identiques aux siennes avaient été données par ses prédécesseurs : l’amiral Bard et M. Langeron. Pour situer le témoignage, ajoutons, d’ail leurs. que l’intéressé a été extrait de Clairvaux où il purge une peine de travaux forcés pour intelligences avec l’ennemi....

À propos

L’Aube est fondée en 1932 par Francisque Gay et Gaston Tessier. Ce journal d’opinion, d’obédience catholique et de gauche, a d’abord beaucoup de mal à rallier les catholiques démocrates du pays à cause de son positionnement pas vraiment clair entre socialisme et Église. Il arrive néanmoins à fidéliser un lectorat restreint. Pacifiste et favorable à la politique de Locarno, L’Aube fut souvent violemment attaquée par la droite catholique ainsi que par l’extrême droite, notamment L’Action française.

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