Extrait du journal

Voici le texte de l’allocution prononcée par le général de Gaulle ; Quelque grand désir qu’ait le gouverne- ment de voir aboutir rapidement le vote du budget, U croit devoir constater que de ces très intéressants débats une pensée commune, avec quelques nuances, se dégage : ceUe de la communauté française. (Applaudissements.) Pas un mot n’a été dit qui n’ait mis en relief la conscience que nous avons tous de la cohésion définitivement établie entre la métropole et les territoires d’outre-mer où la France a porté, souvent avec un grand mérite, toujours avec de grandes idées, son drapeau, celui de la Liberté. (Applaudissements. ) Cette cohésion s’est manifestée pendant quatre années tra giques au cours desquelles aucun territoire n’a été épargné par les événements. Tous les orateurs ont exprimé ce que la nation ressent : que les rapports entre la métropole et les territoires d’outre-mer doivent être régis par des institutions nouvelles qu’il appartient à la nation de construire en colla boration avec ses filles d’au delà des océans. Le gouvernement n’attribue pas aux échos de la presse plus d’importance qu’ils n’en méritent, mais M doit avoir l’oreille un peu fine. Les événements sanglants, pour nous et pour nos amis, qui se déroulent en Indochine donnent à réfléchir. Poux établir un contact plus étroit entre notre Assemblée et France résiste en nos forces d’Indochine, je vous lirai le télégramme émanant w IndfH h.ine t du défenseur de Mon-Kay, un des points le plus durement attaqués : A ce moment, les délégués se lèvent et le chef du gouver nement donne lecture du télégramme, tout en le commen-...