Extrait du journal

Nous l’avons déjà dit, nous-le répétons avec une confiance basée sur l’étude consciencieuse de la situation dû pays cn ce qui louche la production agricole : la France n’a point à redouter une disette, même passagère ; si le blé est encore au-dessus du cours habituel de nos marchés, tout permet de compter sur une baisse prochaine, disons mieux, inévitable. Les causes de cette cherté accidci.t lie, on les a déjà expliquées il y a quelques semaines, alors que plusieurs localités étaient Te théâtre de troubles qui sont heureusement demeurés sans écho; ce sont d’une part la rentrée des grains et les travaux qui en retardent forcément le battage, de l’autre, l’approvisionnement des semailles et la pénurie momentanée qui en résulte sur les marchés. Or, nous arrivons à l’époque où, ces causes cessant d’exister, il s’ensuivra nécessaire ment un mouvement de baisse plus ou moins considérable, proportionnellement au plus ou moins d’abondance des récoltes : déjà même celte réaction commence à s’opérer sur quelbues points, cl l’intérêt des cultivateurs ne lardera pas à la rendre universelle....