Extrait du journal

(( Quiconque se refuse à collaborer sera écrasé ” “ Je liquiderai à tout prix cette soi-disant question autrichienne. ALORS, GARE A VOUS 8 ” il Dans son cabinet de travail du Berghof, le 12 février 1938, Hitler pose ses conditions au chancelier d’Autriche, venu de Vienne sur son invitation. Schusschnigg nous rapporte le dramatique dialogue dont les mots sont restés gravés dans sa mémoire. MOI."— Je connais votre conception de la ques tion et de l'histoire autrichiennes, monsieur le chancelier d’Empire. Mais vous comprenez que je sois ici d'un avis foncièrement différent. Pour nous, Autrichiens, toute notre propre histoire a été une partie intégrante et infiniment précieuse de l'histoire aile mande qu’on ne peut effacer de l’image totale de l’Aile magne. Et notre part nationale autrichienne est très considérable. HITLER. — Elle est exactement zéro, voilà ce que je puis vous dire. L’Autriche n'a jamais mis que des bâtons dans les roues à tout mouvement national ; c’était là le principal de l’activité des Habsbourgs et de l’Eglise catholique MOI. — Néanmoins, monsieur le chancelier d’Empire, l’image culturelle de l'Allemagne totale est impensable sans tenir compte de certains facteurs autrichiens. Je pense, par exemple, entre autres,...