Extrait du journal

Le village miniature sur lequel, il y a encore quelques mois, se pen chaient les visages anxieux -— et sans doute ravis — des organisateurs de l’Exposition, est devenu, amplifié 500 fois, une cité animée de 7 kilo mètres 500 de tour. Sans doute, à l’origine, ne l’avaiton pas voulu tellement grande mais tandis que les détracteurs du dedans et du dehors faisaient son procès •— et avec quelle aménité ! — elle grandis sait, grandissait jusqu’à quintupler sa surface primitive. Ce n’a pas été un petit tour de for ce de faire tenir cette cité éphémère dans l'un des quartiers les plus ta bous de Paris : le Trocadéro, le Champ-de-Mars, les cours la Reine et Albert-Ier, l’Esplanade des Invalides. Et cela sans abîmer les merveilleuses perspectives de ces quartiers fameux, sans sacrifier un seul arbre de leurs ilôts de verduie. Aussi M. Lange nous invite-t-il à admirer : ce que nous faisons de tout cœur. Seulement, tandis que je rêve devant les pages où R. Lange a réus si, lui, cet autre tour de force d’enfer mer une synthèse de l’Exposition, je désespère de faire entrer dans ce pa pier un peu de la vie étonnante qui animait le livre. N’avez-vous pas encore mis les pieds à l’Exposition ? Ouvrez-le : vous ne résisterez pas longtemps au désir de l’aller voir. Avez-vous déjà fait votre « petit tour »? Je gage que vous n’au rez pas aussi bien vu qu’il convenait, ni vu tout ce qu’il fallait regarder. Et j’imagine volontiers, au fond d’une très lointaine province, des mal chanceux qui se consoleront de n’avoir pu visiter réellement l’Exposition, tant ce livre l’aura bien évoquée pour eux. • • * Pour commencer, allons, sur les pas de M. Lange, jusqu’au som #et...