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L’Aurore, 1 mars 1951

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L’Aurore
1 mars 1951


Extrait du journal

YONNE jure de dire toute la vérité. Elle ne la dit pas parce qu’elle est un peu gênante. On l’a quand même trouvée hier à la 14e Chambre. La voici Yvonne est la fêta me d'un chef de gare. Elle adore les trains de plaisir. Elle fréquente volontiers le. hôtels Terminus. Elle aime aussi danser. Un soir de printemps, elle dansa beaucoup avec deux aimables garçons. Narcisse Dalbac et Maurice Guerrier. La valse se termina chez eux. Ce qui se passa ensuite... ton jours est-il qu"Yvonne prétend au jour d’hui que Narcisse était trop sur de sa beauté, et Guerrier trop sûr de sa victoire. Elle prit le plu vif plaisir à leur commerce, puis I, lendemain se livra à un autre genre de petit commerce. « Trois millions. ou je porte plainte... » Plainte pouviolences. Une plaisanterie. Le chef de gare, complaisant, mena les tope. rations. Tout *e termina en justice, mais la dame, un peu trop comptai, santé aussi, fut déçue : Dalbac er Guerrier ne sont condamnes qu'a 3 et 2 mois de prison avec sursis. Ils paieront 20.000 et 15.000 francs d'atende. Trop cher. La dame ne vaut pas ça......
L'Aurore (1943-2001)

À propos

L’Aurore, ainsi nommé en référence au titre créé par Georges Clemenceau en 1897, est un quotidien clandestin, fondé à Paris en 1943 par Robert Lazurick, homme politique et membre du Front populaire. À partir de 1981, le journal paraît sous le titre Le Figaro Aurore, avec le même contenu que le Figaro.
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