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L’Aurore, 8 mai 1945

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L’Aurore
8 mai 1945


Extrait du journal

L’après-midi, Pari» a connu le délire. — C’est fini !...— C'est fini !... Ça ne veut pas dire seulement que le canon s'est tu, que la mitrailleuse s'est volontairement enrayée et qu'il n'y a plus de Bertha pour envoyer des obus sur Saint-Gervais. Et que * les gare * vont revenir des tranchées et des camps de prisonniers. Mai» aussi que c'est fini — bien fini — et qu on a gagné, enfin, la « der des der r. Wilson va venir a Paris. Dommage qu il ne soit pas là des aujourd'hui. hui. Comme on l'acclamerait ! On lui jetterait des fleurs... On réussirait peutêtre à l’embrasser, l'homme au froid visage pensif, qui a fait pencher les plateaux de la guerre du bon côté, et qui porte la paix dans son cerveau....
L'Aurore (1943-2001)

À propos

L’Aurore, ainsi nommé en référence au titre créé par Georges Clemenceau en 1897, est un quotidien clandestin, fondé à Paris en 1943 par Robert Lazurick, homme politique et membre du Front populaire. À partir de 1981, le journal paraît sous le titre Le Figaro Aurore, avec le même contenu que le Figaro.
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