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L’Aurore, 10 octobre 1949

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L’Aurore
10 octobre 1949


Extrait du journal

dum privé et le plébiscite oblique lui réussissent beaucoup moins bien, en somme, que la légalité républicaine. Il ne sera pas assez sage. Dieu merci, pour profiter de la leçon, et ses dirigeants continueront de • bas* singer • leur monde a temps et à contretemps avec l'inopportumsme aigu qui fait leur réputation de maîtres tacticiens. M. Dimitroc, M. Gottwald et les autres spécialistes européens de l'unanimité démocratique se paieront une pinte de bon sang (des autres certes) lorsque M. Thorei leur annoncera qu’en deux mois d'une campagne acharnée, il a réuni « pour la paix du monde » deux fils moins de voix que pour l’expédition de nos petites affaires cantonales. Qu’est-ce que cale prouve 7 Qu’on lui remettrait plus volontiers la « 'large d'administrer un chef-lieu de canton que celle de diriger les affaires étrangères de la France. De ce dernier point de vue. une explicable suspicion pèse toujours sur le parti de Moscou, et le scrutin dont il vient de prendre l'heureuse initiative nous en four, mt, une fois de plus, la preuve. Merci....
L'Aurore (1943-2001)

À propos

L’Aurore, ainsi nommé en référence au titre créé par Georges Clemenceau en 1897, est un quotidien clandestin, fondé à Paris en 1943 par Robert Lazurick, homme politique et membre du Front populaire. À partir de 1981, le journal paraît sous le titre Le Figaro Aurore, avec le même contenu que le Figaro.
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