Extrait du journal

LA première, c’est la bonne foi allemande. Il est trop certain qu’il n’y a rien à attendre du traité, s’il ne doit être pour le gouvernement de Bonn qu’un moyen de pression sur les Alliés pour reconquérir ce que lui a fait perdre h* défaite de 1945. Il n’y a rien à en attendre s’il doit simplement permettre à un successeur d’Adenauer de € finasser » à la Stresemann, et de jouer du chantage au charbon pour faire aboutir ses revendications. Telles déclarations pangermanistes, recueillies dans l’entourage même de l’actuel chancelier, justifient, de notre part, une EXTREME PRUDENCE. Il faut, avant tout, que les Allemande entrent loyalement fana la coopération....