Extrait du journal

Sur les méfaits de la Chambre unique je me suis déjà surabondamment explique. Contre le régné des partie tel que la commission entend l'instituer je formule une protestation réel^u*. q**i m est inspirée par le sentiment démocratique autant que par l'esprit parlementaire : on ne s’arrête plus dans cette voie, qui conduit au parti unique, c'est-à-dire au totalitarisme. Je sais bien que telle n est pas I intention des organisa leurs s. Ils veulent, disent-ils — et je les crois sincères —— re agir contre I anarchie éventuelle des Assemblées. Mais la cohésion ne se décrété pas du dehors et le rende proposé est pire que le mal. Ln faisant disparaître I autonomie du représentent, en transférant a des confréries irresponsables l’initiative et la décision qui ne doivent appartenir qu'aux élus du suffrage universel, on s'éloigne de la démocratie véritable et qui, plus est, on porte atteinte a 1 unité nationale elle-même pour instaurer dans I Etat une nouvelle féodalité politique. Le seul moyen de surmonter les conflits qui ne manqueraient pas d'en résulter serait précisément de réduire encore par voie autoritaire ru- morcellement artificiel et d'imposer a la nation une porto jolie toute laide. J'ajoute que le pouvoir reconnu aux partis de révoquer les élu» me parait monstrueux. Un député représente une population. Il est responsable devant ses électeurs en fin de mandat, et devant eux seulement. C'est rabaisser sa dignité, nécessaire a ses commettant comme a lui-même, que d’en faire le simple délégué, le préposé deslituable ad hutue d'une congrégation politique quelconque....