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L’Aurore, 20 octobre 1897

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L’Aurore
20 octobre 1897


Extrait du journal

Pourtant !e fait est exact, acquis depuis dimanche. Le préfet du Finistère, le maire de Quimper, le député de la circonscription ont reçu les représentants des ministres, et tout ce monde est parti en wagon jusqu'à Pont-l'Abbé, en voilure de Pont-l'Abbé à Penmarch, par les routes mélancoliques dirigées vers la mer. à travers les villages où vivent 1RS hommes vêtus de larges braies, ih vestes superposées, les femmes sus: coiffes en triangle, galonnées, les cheveu s découverts derrière la tète. Partout, les couleurs vives et barbares, le-. Jupons rouges, les broderies d'or, et d^ singulières physionomies, écrasées, roussies par l'air, les yeux bleu? comme l'eau pure et comme les Muets, des types étranges qui font songer aux habitants des îles do Hol1 ri t . on, plus loin encore, aux. tribus de laponie....

À propos

Transfuge de L’Intransigeant, Ernest Vaughan fonde en 1897 L’Aurore. Cet organe républicain de tendance socialiste est d’abord animé par Georges Clemenceau. Son départ en 1906 réduit largement l’audience du journal. Il cesse de paraître en 1914. C’est en Une de L’Aurore qu’Émile Zola publie son célèbre article « J’accuse...! » le 13 janvier 1898.

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