Extrait du journal

La vieille Marianne, ma voisine, porte quatre-vingts ans sur ses épaules courbées Elle a longtemps gardé une sainte horreur de ces machines tonitruantes et possédées du démon. Sa vie enclose dans les limites de son jardin, elle voyait tous les jours l'auto du boulanger, l auto du marchand de vin, 1 auto du boucher bondir sur la route peuples de leur bruit. Et les chiffons faisaient rage d'ans la maison, inutilement d'ailleurs : la pous. sière obstinée s'insinuait et les^meubles saupoudrés étaient lieu d'élection pour ]e t'énio calligraphique et fantaisiste des sept ans de la petite Jeannette....