Extrait du journal

D Les usines à gaz ont à lutter à la fois, da;ns le monde entier, contre la crise des prix du charbon et contre la crise de quantité. Le seul remède à la première est l'élévation des prix de vente a laquelle toutes les municipalités de France, d'Italie et d'Espagne ont maintenant dû consentir. Quant à la pénurie, et même à l'absence de charbon, on commence à savoir la conjurer au moyen de combustibles de substitution: c'est ainsi que l'usine de Tunis, qui n'a pas reçu de charbon depuis le début de cette année, a continué à assurer la distribution du gaz en distillant la lignite, les grignons d'olive et le charbon de bois qu'elle trouve sur place. Le gaz extrait est seulement un peu plus lourd que le gaz de houille et nécessite un réglage spécial des appareils. A l'étranger, dit l'agence Fournier, la ville de Buenos-Ayres, plusieurs communes suisses, plusieurs villes d'Italie, entre autres Pérouse, sont actuellement éclairées au'bois (comme en. France Gap pendant quelque temps). ioo kilos de bois donnent 30 mètres de gaz et 40 kilos de charbon de boi$ dont, la valeur est supérieure au prix du bois, sans compter les goudrons et les huiles. A Copenhague, les usines Burmeister distillent la tourbe et en tirent un gaz qui sert à l'éclairage et aussi à l'en'tretien des moteurs à explosion, y compris ceux des voitures *auto!m'o'biLes....