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L’Auto, 23 août 1908

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L’Auto
23 août 1908


Extrait du journal

Il ne s'agit rien moins, vous le ^savez, que d'arrêter dans ses élans auaa- 1 cieux cette marée adverse dont la lune j mène la cavalerie écumante contre le ' saint plancher des vaches. * On n'a que peu de temps, du reste, j pour construire la citadelle, et si les matériaux sont sous la main, ils sont de qualité douteuse, les uns friables, les autres mobiles, tous peu charroyables. En outre, point d'autre ciment que les fucus « varechageux » (terme du métier), dont les piles ont été préparées par les mousses de l'équipe. Pour le choix de l'emplacement, peu ou point de disputes : c'est toujours face à l'ennemi, à la limite de sa dernière invasion, sur le Waterloo même ae la veille. La garde meurt et ne se rend pas. Quand tous les sapeurs sont réunis, leurs outils au poing ou à l'épaule, on va chercher l'ingénieur en chef, ou le Vauban, horwne d'expérience. Il faut qu'il vienne, toutes affaires cessantes, eût-il, là-haut,, dans sa tour d'ivoire, un article à faire pour l' Auto, et il y va. Sa science est due aux travailleurs....

À propos

L’Auto-Vélo est une feuille sportive ayant paru entre 1900 et 1944, rebaptisé L’Auto dès 1903. Le journal est dirigé par Henri Desgrange jusqu’en 1931, date à laquelle il est remplacé par Jacques Goddet, qui fondra L’Équipe au sortir de la guerre. En 1903, la publication organise le premier Tour de France ce qui marque le début de son succès. Pendant la première moitié du XXe siècle, il est le principal périodique français spécialisé dans l’actualité sportive, et tire à plusieurs centaines de milliers d’exemplaires.

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Données de classification
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