Extrait du journal

De fait, la Commission des clauses aériennes fut elle-même divisée, et les Français se trouvèrent seuls. On porta la question devant le Conseil des Cinq. L'Italie louvoya et, sans donner son assentiment au thème français, ne s'y montra pas nettement hostile. Llyod George, stimulé par ses experts, se "refusa à une' interdiction civile qui s'échelonnerait sur un aussi grand nombre d'années et se montrait disposé à réduire simplement le chiffre, mais l'adversaire le plus déterminé fut le président Wilson. Au nom des principes qu'il était venu défendre en Europe, il affirma que, si l'on avait le devoir de supprimer l'aviation militaire allemande, on avait également l'obligation morale de lui laisser tous les modes de locomotion qui pouvaient contribuer à sa vie nationale et économique. Or, l'avion, selon le président Wilson, devait être dans l'avenir un engin commercial et UI;t moyen de transport au même titre que l'automobile ou le chemin de fer. Sa thèse prévalut....