Extrait du journal

Le goût des sports a déjà exercé sur la jeunesse française son influence salutaire il lui a donné de l'équilihre. La vie en plein air a rendu les élèves de nos écoles, les apprentis de nos ateliers plus sains, plus -endurants, plus épris d'activité physique. Dans l'atmosphère viciée des cins&es, des ateliers, les uns et les autres menaçaient de s'anémier, de devenir nerveux ; les lectures déprimantes pouvaient les affaiblir moralement ; le mouvement, la lutte, le désir de surpasser une société rivale, des camarades, ont balayé tous les miasmee» Chez les garçons adonnés aux sports, la tempéra.n,cGI îa chasteté se sont développées ; il s'agit avant tout de ne pas. perdre sa forme; chacun est solidaire de son équipe. Et c'est là un sentiment nouveau qui' s'accroîtra, s'augmentera avec l'âge. Aujaurd'hui, l'enfant se sent lié à un petit groupe; dans quelques années, ce groupe s'élargira, son terrain de jeu reculera ses limites jusqu'aux frontières; il s'appellera la patrie....