Extrait du journal

Les nouveaux élus, les quelques parlementai r> s qui assistaient, pour la première fois, à un banquet de la Ligue, étaient saisis d'étonnement devant le spectacle qu’offrait le magnifique Salon des Familles, dont les vastes tables étaient occisives par de nombreux convives. Mais les anciens, es coutumiers de nos fêtes, constataient facilement que notre banquet spécial de ce commencement d’été ne pouvait être numériquement comparé à nos grandes manifestations annuelles de décembre. La qualité, certes,était supérieure, mais la quantité habituelle faisait défaut. Sans doute, notre chiffre dépassait encore celui que réunissent les sociétés les plus renommées, les syndicats les plus prospères ; mais, comme l’a justement remarqué M. Charles Deloncle en son éloquente allocution, lorsque les fêtes de la Ligue ne réunissent pas plus de mille convives, elles ne sont plus que des fêtes de famille ou de politique....