Extrait du journal

Ainsi que chaque année, notre déjeuner de septembre a été celui qui a réuni le moins de convives, les disciples de Nemrod, fort nombreux parmi nos amis, étant actuellement à la poursuite des lièvres et des perdreaux. Les quarante compatriotes qui se sont retrouvés à notre table de famille, la semaine dernière, se sont consolés de cette désertion en masse en faisant honneur au repas, qui fut succulent et copieux. Les ablettes de Lagaly et de Cayla égrenèrent en notre honneur de beaux airs du pays. Enfin Martin Cayla, au rire épanoui, et Dijols, au regard pétulant et malicieux, contèrent pour nous quelques-unes de ces historiettes matoises que la pudeur et la bienséance, à défaut des ciseaux d'Anastasie, nous interdisent de publier dans nos colonnes :...