Extrait du journal
L’Union syndicale des débitants de vins, restaurateurs et hôteliers de Paris et sa banlieue, dont le siège social est situé rue de Sévigné, 24, à Paris, a donné, mardi dernier, son 52e banquet annuel, sous la présidence d’honneur de M. Marchanbeau, ministre du Commerce. Un très grand nombre de syndicalistes, pour la plupart accompagnés de leur famille, avaient répondu à l’appel du bureau et se pressaient autour des longues tables gracieusement fleuries par Mme Lagriffoul. Aux places d'honneur on remarquait diverses personnalités : des parlementaires et des conseillers municipaux et aussi les présidents, des diverses Chambres syndicales de l’Alimentation. Durant tout le banquet l’orchestre Pernot et un autre orchestre, composé de Martin Cayla, Bras, Guarrigou et Brasseur firent entendre leurs plus beaux airs. Au dessert, M. Pradel, président, remercia en termes excellents les invités et dressa, avec une pondération et un bon sens qui n’excluaient pas une mâle énergie, le tableau des revendications du petit commerce. Successivement, prirent la parole MM. Imart, président de la Confédération nationale du commerce des boissons; Victor Constant, vice-président du Conseil municipal; Evain, président du groupe extraparlementaire de défense du commerce de la Chambre. M. Robert Martin, représentant M. Marchanbeau, retenu par ses obligations ministérielles, répondit avec beaucoup de tact et de doigté à quelques-unes des revendications qui avaient été exposées par M. Pradel. Tout particulièrement, il donna des renseignements intéressants, que nous commentons d’autre part, sur l’intervention possible du gouvernement dans l’irritante question de la révision des prix de vente des fonds de commerce. Tous les orateurs furent longuement applaudis et les convives, auxquels s’étalent joint un très grand nombre de nouveaux arrivants, se dirigèrent vers les salles de bal. Notre directeur, M. Louis Bonnet, qui représentait L’Auvergnat de Paris à cette belle fête, tient à remercier M. Pradel des paroles prononcées à son égard et les membres de l’Union de l’affectueuse manifestation de sympathie par laquelle ils ont souligné ce passage du discours de leur président....
À propos
L’Auvergnat de Paris est un hebdomadaire fondé le 14 juillet 1882 par Louis Bonnet, fils d’imprimeur, avec pour objectif de fédérer les émigrés auvergnats de Paris autour d’une presse générale mêlant politique, littérature, ou même faits-divers sous la plume d’Auvergnats célèbres, comme Jules Vallès par exemple. L’Auvergnat de Paris se pose dans la crise d’entre-deux-guerres comme le fervent défenseur des petits commerçants, et deviendra ainsi avec le temps un organe de la presse professionnelle pour les cafés, hôtels et restaurants.
En savoir plus Données de classification - pradel
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