Extrait du journal

Vendeurs de fonds qui ne peuvent se faire payer leurs billets parce que la force d’inertie, en attendant la décision parlementaire, leur est opposée ; débiteurs que la crise actuellement subie met dans l’impossibilité de tenir leurs engagements et qui voient surgir dans leurs cauchemars le spectre de la faillite ; tiers porteurs qui ont accepté, par amitié, par complaisance ou pour faire un placement à des taux honnêtes, d’avancer de l’argent aux détenteurs de billets et qui courent le risque d’être ruinés ; propriétaires auxquels sont dus des loyers arriérés et qui craignent de voir se fermer, pour de nombreux termes à venir, un établissement dont l’actuel possesseur sera chassé ; tous ceux, en un mot, que cette situation, que ce piétinement rendent anxieux, espéraient que le Parlement allait enfin mettre un terme à leur angoisse....