Extrait du journal

Ainsi que le faisait présager la campagne ardente qui durait depuis de longues semaines, la lutte autour des urnes a été excessivement sévère. Au premier tour de scrutin, la majorité absolue étant de 287 voix, il n’a manqué que 3 voix a M. François-marsal pour être élu. Si l’on additionne les voix obtenues par MM. Gazais, Brun et Tréinoulière, on arrive, a 3 voix près, au ch i lire de su tirages obtenu par M. François-marsal, ce qui semble bien indiquer que les partisans de ‘ces trois candidats avaient presque tous également voté pour M. Marsnl. Aussi, malgré le.- désistements, ce dernier ne gagnait pas une seule voix au second tour : il en perdait même deux, chose un peu moins explicable. Les partisans du docteur Rayrolles avaient également voté pour M. Dauzier, dès le premier tour, et les vingt voix gagnées par celui-ci, au second tour, proviennent d’un peu partout et en particulier de partisans du docteur Ha moud. 11 est à constater qu’au second tour de scrutin les abstentions furent assez nombreuses, puisqu’il y eut 47 suffrages non exprimés, du fait que certains délégués avaient déposé dans l’urne un bulletin blanc ou ne portant qu’un seul nom. Au troisième tour, MM. François-marsal et Brunei restant face à face, les adversaires du premier appliquèrent presque rigoureusement la discipline, puisque les deux candidats obtinrent ensemble 571 voix sur 574 votants, le conseiller général de Massiac battant de il voix le sénateur sortant, que deux de ses partisans avaient encore abandonné entre le second et le troisième lourde de scrutin....