Extrait du journal

nait d’y arriver! Et avant une heure ! sans la voir, \ sans lui faire ses adieux ! ! 11 ne put s’y résigner. Quoique l’heure ne fût ! pas très bien choisie pour se présenter dans une i maison qui n’était habitée que par des femmes, il j se rendit chez la vicomtesse. Mademoiselle de Pressac, persuadée que,le ba ron avait eu une explication avec le chevalier, et qu’il venait te i en apporter le résultat, le reçut avec empressement. — Eh bien? deminda-t-ell en l’apercevant. — Hélas! mademoiselle, gémit notre héros. — Parlez, baron, ne me cachez rien, j’aurai du courage pour moi et pour cette pauvre Lisbeth, qui, depuis hier, est malade, couchée, désespérée. — Je vous remercie beaucoup, mademoiselle, ainsi que votre nièce, de l’intérêt que vous me portez, mais qui vous a dit... vous avez donc vu M. de Montmorency — Non, baron ; mais qu’est-ce que h maréchal vient faire dans cette circonstance? — Ah ! mademoiselle, fit Remy désolé, c’est lui qui me force à partir ! — D’où? — De Paris. — Mais je vous parle du chevalier, moi, baron, et non pas de M. de Montmorency! s’écria la vi comtesse. A Suivre....