Extrait du journal

pêcheurs ; personne ne saurait ! Et puis, il y avait la mer, au bord de laquelle on trouve à gagner son pain, sans patron, «ans associés, sans camarades, seul. J’emportai mon enfant. Je vins isi, j’y vécus, non pas oubliant, mais oublié. Du calme, le sommeil conquis par la fatigue, quel ques joies, peut-être un peu d’estime... Et te voilà !... Tu veux que je recommence ?... Oh ? non, non !... Cet argent volé, je le veux... Mais pour le reporter à qui il appartient, pour le lui rendre ! Jacques était superbe d’indignation de loyauté, de volonté. Mais c’en était trop pour Pierre Louvard. A l’idée d’une restitution, il se révolta : — Quoi!..* rendre ?... rendre tout 1 ah ?... nisco !... serviteur de tout mon coeur. Au plaisir de ne pas te revoir . Il voulut s’élancer vers la porte ; Jacques lui barra le chemin. — Ah ! des manières ?... Laisse-moi vivement déguerpir, ou je te supprime. Un pistolet brillait dans la main de Pierre Lou vard. Il ajusta Jacques. Jacques haussa les épau les et se prit à rire . Le misérable dirigea son arme contre An toinette. (A suivre)....