Extrait du journal

est obtenue avec un accroissement de frais de seulement 3 millions 600,000 fr. Passons aux contributions indirec tes, non compris les tabacs. Le pro duit en 1869, était de 405 millions, et, en 1884, de 732 millions ; les frais de perception étaient, en 1869, de 29 mil lions 761,152 fr. et, en 1884, de 37 millions 976,500 fr. Ici un accroisse ment de Irais d’un peu plus de 8 mil lions correspond à une augmentation de recettes de 327 millions de fr.Enfin, terminons par les tabacs. Leur pro duit était, en 1869, de 255 millions, et, en 1884, de 374 millions ; les frais d’exploitation, tout compris, matériel, achats de matières, personnel, etc., étaient,en 1869,de 53 millions 197,820 fr. et, en 1884, de 70 millions 917,250 fr. c’est-à-dire que, moyennant un supplément de dépenses de moins de 18 millions, dont la presque totalité s’applique à des achats de matières premières, on a obtenu une plus-value de recettes de 119 millions. De la comparaison de ces chiffres, dont chacun peut vérifier l’exactitude, ressort cette conclusion indéniable que la perception des impôts se fait sous la République d’une façon notable ment plus économique que sous l’em pire, puisqu’à des augmentations presque insignifiantes de dépenses correspondent des augmentations très considérables de recettes. Voilà ce que les républicains ont le droit de ré pondre aux bonapartistes et aux roya listes qui déblatèrent à bouche que veux-tu contre les prétendues dilapi dations de la République. X......