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L’Avenir de la Mayenne, 23 juillet 1885

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L’Avenir de la Mayenne
23 juillet 1885


Extrait du journal

dre un cœur humain. Vous ne sauriez être à moi, porter un nom flétri, aimer le fils de celui... « Je n’acbève pas. « Mon cœur se rompt, mes yeux sont obscurcis de larmes. Adieu, pour tou jours, mais croyez, mon âme, que vous resterez mon seul désir, mon éternel » amour. « Nous ne nous reverrons plus, mais en quelque lieu que je sois, ne m’oubliez pas, Juana, plaignez moi, et croyez que. de loin comme de près, mon cœur ne bat tra que pour vous. « Claude KÉRANDAL. » Pendant que la créole parcourait la lettre, Nicole Jacut, assise à côté d’elle, la contemplait avec inquiétude. Lorsqu’elle eut fini, Juana laissa glisser le papier de ses doigts, sa tête retomba sur l’oreiller, et, de ses yeux fermés, de grosses larmes roulèrent sur ses joues amaigries. Nicole se leva et lui demanda douce ment : — Eh bien ! — il nous trompait ! — Il est parti î...

À propos

Fondé en 1878, L’Avenir de la Mayenne est un quotidien régional publié à Laval, puis à Rennes. Il change de nom en 1932 pour devenir Le Républicain de la Mayenne avant de disparaître en 1942.

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