Extrait du journal

Chef de l’Etat qui la préside, met fin aux divisions partisanes. Elle groupe tous les Combattants, ceux de 14-18 comme ceux de 39-40, dignes d’ailleurs de leurs aînés. A ce propos, M. Lalanne évoque l’attitude au combat dans les'Ardennes et sur l’Ais ne de la divisioiVdont il fit partie et qui fut faite prisonn&ère. t II n’.y aura plus qu’une politique^ %celle qui vise, au sens propre du mot, l’iufcùinistratidh de la cité Pourquoi les Combattants sont-ils appelés à jouer iilUi des premiers rôles? Parce qu’eux seuls ont su faire le suprême sacrifice, celui de leur vie, ils ont le droit et le devoir de tracer la route qui mène au salut du Pays. Ils ont plus que tous autres le sens de la discipline et l’amour de la Patrie, et sont à même de comprendre que les égoïsmes particuliers doivent enfin être réduits au silence. La Légion ne veut plus de ces partis politiques affirme avec force le Président départemental qui ont fait trop de mal au pays. Elle connaît trop leur nocivité. Mais elle invite tous ceux qui n’ont pas pu combattre à se joindre à elle et à de venir Amis de la Légion. La devise du redressement tient en ces trois mots : Famille, Travail, Patrie. Il faut combattre la dénatalité qui constitue un péril mortel pour la nation française et la vaincre. Il faut décupler les forces productives du pays, car le salut exige un travail pro digieux. Cette tâche doit être entreprise avec cette confiance dont le paysan nous donne un magnifique exemple comme le Chef de l’Etat le rappelait dans un de ses discours. Il faut que cessent les divisions intestines, les luttes stériles, que s’insti tue un ordre nouveau ayant pour but le bien national, où l’argent sera le serviteur et non le maître. La Révolution nationale implique une rupture avec le passé. Son but est de sau ver le pays. Elle est inspirée du bon sens français, réalisée selon les méthodes fran çaises, pour et par des Français. Comment la Légion y prendra-t-elle part? Ses membres devront agir sur le plan professionnel. Ils doivent observer, contrôler, agir. Les responsables sont sous son regard. Cette mission de surveil lance (combien nécessaire!) c’est à elle de la remplir. Elle collaborera ainsi avec les administrations publiques. Les Anciens Combattants ont des de voirs envers la Révolution Nationale. Ils ne peuvent rester hors de la Légion, avec laquelle ils penseront et agiront français. Les amis de la Légion doivent être aussi nombreux. L’heure est moins aux critiques qu’à la confiance dans le Chef, une confiance analogue à celle du soldat. Le Chef com mande seul et décide seul. A nous de le suivre. C’est une chance unique. Quelle leçon et quelle espérance que l’histoire de ces mois d’été 1940 ! Par ailleurs, nous sommes les débiteurs des prisonniers. Une France nouvelle est née; ils nous demanderont des comptes. Ils seront d’autant plus qualifiés qu’ils souffrent avec un esprit de sacrifice émouvant : « Que l’on sâche là-bas que la France ne doit pas faire trop de sacri fices pour revoir plus tôt ses prisonniers. Nous voulons tenir, a dit l’un d’eux. Quel édifiant exemple ! C’est d’eux qu’il faut nous inspirer, pour réaliser le but suprême auquel ten dent toutes nos pensées : car il s’agit de sauver la France ! Après que M. le Colonel Grasset eut fait appel à l’esprit d’union des A. C. de Bagnèrés et après la prestation du ser ment des Légionnaires, la Marseillaise clôtura cette manifestation pleinement réussie. — SYNDICAT D’INITIATIVE Le Bureau de Renseignements de I’ESSI sera ouvert au public à partir du mardi 3 juin pour la période saisonnière....