Extrait du journal

Un beau soir; un firmament im mense où, peu à peu, prennent feu les étoiles et du fond duquel arrive la lune. Elle inonde d’argent la campagne qui s’endort en faisant comme des antres les retraits sous les arbres. Tous ces arbres passent sans bruit trois robes blanches ; quand la lune les couvre, elles resplendis sent, évoquant certaines pages lues où certains rêves que la nuit nous envoie, — le jour aussi parfois. Deux heures soyeuses ; on < voit > ainsi passer en soi de doux fantô mes venus on ne sait d’où, — d’une pensée peut-être, d’une fleur, d’un parfum, d’un regard, d’une main qui s’est tendue... Et puis, cela s’en va et l’on retourne où il y a du noir et de la peine. b. o....