Extrait du journal

En visitant un cloître Rompre tous ses liens, n’avoir plus rien à soi ; tout oublier tout ignorer du combat de la vie des hommes ; ne plus avoir à s’occuper que die son âme et penser qu’on fi nira — petite chose espérante et bénie — dans la paix de la Maison du Père, c’est, d’avance, mettre une sérénité sur toutes ses heures. Après cela, rien ne fait plus obsta cle : l’union avec le Ciel est une permanence et le repos dans le Christ est un état. ... Sur leur prière, j’ai, jusqu’au cimetière, fait route avec ces deux douleurs. Le printemps était dans l’air, la terre frémissait de bonheur sous les rayons d’un pur soleil. Tout chantait, tout fleurait bon, tout était lumière et joie. Dans cet enclos où, follement poussent les herbes, quel que chose de doux m’a prise par la main : c’étaient de chers souvenirs bien anciens déjà... B. O. mHHHUWUWHWWHWHI...