Extrait du journal

écraser sous le mépris (ouffl le gros mot 1) ceux qui protestent contre un acte de décès bien prématuré! Nul ne s’en porte plus mal, d’ailleurs. Mais le piquant de l’histoire est que dans un état d’irritation qui perce trop par le choix d’expressions violentes, on accuse de faire dévier la discussion de principe en querelles personnelles. Au Courrier, prétendre cela ! ! ! Comme l’on s’abuse vraiment! Il suffit de relire à tète reposée ce qui s’est dit de part et d’autre. On pourra se con vaincreque des insinuations fâcheuses et qui évoquaient des personnes et des situations n’ayant rien à voir dans cette polémique, dès l’abord, ont pu donner une regrettable impression que le scru tateur le plus précis ne saurait avoir à i- .lire ce qni'fut écrit ici. Tout au contraire les règles de la courtoisie la plus sévère — comme toujours d’ailleurs, — ont été observées jusqu’à rendre hommage à un adversaire de ses qualités. Maintenant reste le proverbe : Jupiter, tu tonnes, donc tu as tort. Et s’il tonne, Jupiter ! Lisez plutôt ce choix d’expressions : « ... perfidie d’origine ecclésiastique » ou tout au moins cléricale ! » « ... le bàt des asservissements reli» gieux ! 1 » «... Haines perfides qui se distillent » dans l’ombre froide des sacristies ! ! !» «... lutte à coups de calomnies, » d’insinuations malveillantes et tfaî» treusement affilées, d’attaques dé» loyales et conduites sans scrupules ! ! » Rien d’inédit dans ce genre de litté rature. Mais comment une plume qui sait se tenir et courir avec une certaine allure s’oublie-t-elle ainsi? Nous avions souhaité à l’un de nos compatriotes de mieux s’instruire pour qu’il évite d’écrire, au point de vue religieux, des inexactitudes grosses comme le monde. Etait-ce lui vouloir du mal? Il.se fâche et nous envoie des gros mots à la tête. C’est l’histoire du monsieur qui crache en l’air. —.Et maintenant, c’est fini. — UN DERNIER MOT à. I AVENIR. C’est ainsi qu’est intitulé un article du Courrier, qui se termine pourtant par ce mot : « Messieurs de l'Avenir, sans adieu ! » Je signale la contradiction, sans m’y arrêter davantage. Parlons plutôt de l’article. Cet article est écrit sur le mode tragique et exprime une vive irritation. Pourquoi? Parce que> soutenant que la qtiestioh religieuse n’avait pas été franchement...