Extrait du journal

magnifiques en son honneur. Ce prédica teur tout particulièrement apprécié à Bordeaux se surpassa dans sa parole vi brante et chaleureuse pour louer cette fleur du cloître qui après avoir goûté pen dant sa vie toutes les joies austères de son silence, est devenue comme la plus retentissante émanation de la puissance divine par la profusion des grâces dont elle est la bienfaisante propagatrice. Ce ne fut point seulement de la chaire que s’élevèrent des chants de reconnais sance en son honneur. Pourrait-on ou blier en évoquant le souvenir de ces jours de prière, l’admirable voix si aimée dans notre ville qui s’éleva dans le silence pour faire monter vers les mains ouvertes de la sainte les plus mé lodieuses supplications. La petite Thérèse de l’Enfant Jésus a promis de passer son ciel à faire pleuvoir sur le monde des grâces : une pluie de bienfaits, une pluie de roses odorantes, de roses sans épines. Quels sont les privilégiés qui ont senti en ces trois jours les roses de la petite sœur Thérèse s’effeuiller sur eux? Il se rait consolant de le savoir. Mais ce qui est certain, c’est que ces fêtes voulues pour la célébrer ont eu un retentissement de charme, de douceur et de surnaturel ; ’ . ‘ #> »;> i l qui ont fait oublier pendant quelques heures toutes les proses laides de notre époque malsaine....