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L’Avenir des Hautes-Pyrénées, 26 mars 1911

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L’Avenir des Hautes-Pyrénées
26 mars 1911


Extrait du journal

les Jardiniers do Lmemloorg et les Q.-M. du Sénat ’ Il n’est point d'indifférente consta tation, pour se rendre compte combien nos Q.-M. pratiquent la maxime égoïste « charité bien ordonnée commence par soi-même ». Et cependant les classes ouvrières qui sont les premières victimes des formi dables appétits de ceux qui se hissent au pouvoir grâce à leurs bulletins de vote, résistent encore trop souvent à l’évi dence des faits. Tant de poudre aux yeux leur fut jetée, que ces braves gens en restent aveuglés et ils croient trouver toujours le secours fraternel en ceux qui les exploitent. Une toute récente petite histoire au Sénat est pour les mieux éclairer, s’ils veulent voir. Voilà longtemps que les jardiniers du Luxembourg formulent de modestes réclamations. Leur traitement est de cinq francs par jour ouvrable, soit environ quinze cents francs par an. Il tant ajouter que ce tarif, qui n’est point le tarif syndical, est sensiblement inférieur aux salaires des jardiniers de la ville de Paris. La réclamation des jardiniers du Luxembourg semble donc absolument just'fiée. Leur prétention serait d’avoir six francs par jour et aussi d'être assimilés à l'une des classes du personnel intérieur...
L'Avenir des Hautes-Pyrénées (1883-1944)

À propos

Fondé en 1836, L’Écho des vallées est un journal régional publié à Bagnères-de-Bigorre. Il devient La Sentinelle du peuple pour quelques mois en 1848, avant de retrouver son nom initial. Rebaptisé L’Avenir des Hautes-Pyrénées en 1883, le journal traverse la première moitié du XXe siècle avant d’être interdit à la Libération en 1944.

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