Extrait du journal

Ne ^*oyez pas, nie dit cet ami, que l'axe nome-Berlin comble les vœux des Italiens et qu il ait jamais rencontré chez eux une approbation de cœur. L’orientation vers Berlin est née uniquement du dépit causé chez nos voisins latins par notre malencontreuse politique à leur égard. Ils n’ont pas pu admettre qu'à la remorque de M. Lden nous nous soyons associés contre eux à ces haineuses sanctions qui devaient, au dire du présomptueux chef du Foreign Office, « Asphyxier l’Italie. * Il y a des mots qui font l’blet d’une ballez, ou du plus mortel outrage. Le mot Asphyxier a été de ceux là. L’Angleterre, riche en Colonies et la France possédant le plus vaste domaine colonial après elle, entendaient taire obstacle à ce que l’Italie s’emparât de 1 Ethiopie, prenaient fait et cause pour le Négus, objectaient les droits de ce souverain prétendu civilise ! Et l’Italie jetait a la face de l’Angleterre le rapport du raid Jaineson et la conquête des républiques d’Orange cl du Transvaal sur les malheureux Boers autrement civilisés que ce marchand d’esclaves qu’était Ailé-Sélassié. Tou»e cette conquête du Sud Africain conçue et exécutée pour mettre la main sur des mines d’or......